En fonction depuis le 11 mai 2016, en qualité de Directeur Général de l’Association, quelles sont les impressions de Monsieur Amand après quelques mois à la barre de l’Association la Maison des Enfants ?
D’abord, ce n’est pas par hasard qu’il a présenté sa candidature à ce poste, il connaissait l’Association, les lieux, les sites et même certains salariés notamment ceux du pôle Enfance famille rencontrés lors du suivi de l’évaluation externe. Il en avait déjà une certaine vision d’ensemble.
Originaire de Trélon, lors de la procédure de recrutement, il a su donner la preuve de son attachement à nos valeurs associatives avec la certitude que nous avons un formidable outil avec un potentiel certain. Il portait cet intérêt à la Maison des enfants avant d’y travailler sans penser y travailler un jour.
Dès son arrivée, il a été happé par un contexte financier qui l’a amené (c’est toujours en cours) à renégocier tous les budgets du département du Nord dans un contexte particulier et a dû être opérationnel tout de suite. Le contexte est difficile pour tous les établissements, toutes les associations se plaît- il à rappeler.
Homme d’action et de dialogue, pragmatique, il est amené à faire des choix après concertation, réflexion et explications. Il nous faut notamment « restructurer l’offre de services associés à cette négociation financière, c’est un enjeu vital pour notre Association ». Nous avons la capacité d’appréhender l’avenir dans une situation complexe en mettant en place les changements nécessaires. Nous avons un vrai projet, une vraie envie, une vision pour les 10-15 ans à venir !
L’analyse de l’évolution des besoins en action sociale nous amène à développer une stratégie réaliste qui doit nous conduire à créer de nouveaux dispositifs notamment en milieu ouvert et en corollaire rationaliser nos dépenses. En accord avec le bureau et les administrateurs, il va falloir également nous ouvrir davantage sur notre environnement, nous inscrire dans différents réseaux professionnels, être un acteur indispensable de l’offre médico- sociale.
Ce qui le stimule, c’est d’avoir eu très vite l’assurance de la reconnaissance de notre cœur de métier. La qualité de nos différentes interventions que ce soient en protection de l’enfance ou dans le domaine du handicap est appréciée en tant que telle dixit nos partenaires financiers (Conseil départemental, ARS…).
Ce qui l’anime : « je veux des rapports humains emprunts de simplicité, d’authenticité au quotidien et de proximité dans le travail. Avoir le sourire le matin, c’est bien plus agréable ! »
Ce qui est fondamental pour lui, comme pour les membres du Bureau, c’est la préservation de l’emploi des personnes qui travaillent et sont installées dans le secteur. « Il faut mouiller le maillot, passer le gros temps de la disette financière, travailler ensemble, et rester solidaires jusqu’à l’éclaircie » Tout seul, on ne peut rien. Le collectif dans la mesure où il est structuré est la seule réponse. Bien sûr, il sait que la confiance se gagne au quotidien et souhaite ardemment qu’elle s’installe durablement au service des missions qui nous sont confiées.
Puisque la métaphore marine est présente dans son discours, il me reste à lui souhaiter bon vent à la tête de notre « bateau » la Maison des Enfants de Trélon.
Françoise Mamé, Vice-Présidente, Trait d’Union Octobre 2016