Certains élèves subissent la scolarité, sont en échec et le vivent difficilement faute d’avoir été diagnostiqués pour un dys ou un TDH(A). Ils n’ont alors pas pu bénéficier d’adaptations qui leur auraient permis de poursuivre une scolarité dans le milieu ordinaire.
Le mal-être et les retards accumulés font que par défaut, ils finissent par être orientés en IME.
Trés vite, au sein de l’Unité d’Enseignement, ces élèves sortent du lot. Ils ont un profil différent des autres jeunes : ils font preuve de réflexion, ont une culture générale assez développée, intègrent assez vite les nouvelles notions.
Le premier objectif sera de leur redonner confiance en eux avec l’appui des équipes éducatives. La passation de tests permettra d’établir un diagnostic des troubles. Les enseignants pourront alors mettre en place des adaptations pédagogiques leur permettant de compenser ce qui leur fait défaut. Il faut leur redonner le goût d’apprendre.
Dans un deuxième temps, il faudra envisager la suite de leur parcours en prenant toutes les précautions nécessaires. Une scolarité partagée sera mise en place soit dans le cadre protégé de l’Unité d’Enseignement externalisée soit par le biais d’une scolarité individuelle dans une école ou un collège avec l’appui d’un dispositif ULIS. Le but étant de les réconcilier avec le milieu ordinaire.
Progressivement les temps de scolarisation seront augmentés et si toutes les conditions sont réunies, une sortie dans une structure de type ULIS ou SEGPA sera formalisée avec l’appui d’un SESSAD pour rassurer le jeune et ses parents.
Sandrine Tetaert
Coordinatrice Pédagogique de l’Unité d’Enseignement de Trélon